« Blinded by the moonlight. » J.L

« Lordrich Residence » 20H00

Jude Callbury, psychiatre au château depuis quelques semaines déjà. C'est vrai qu'elle à totalement changer d'univers, avant ce n'était qu'une étudiante parmi tant d'autre qui était passionné par son futur métier. Elle à toujours aimer ça, d'ailleurs l'amour pour son emploi l'a presque rendu aveugle. Lorsque son ex-marie Andrew Nichols lui apprend qu'il doit partir à l'autre bout du monde pour soutenir ses parents gravement malade, elle décide de rester et de ne pas sacrifier sa vie professionnelle pour lui ... Certes, elle l'aimait et peut-être même qu'elle l'aime encore, mais que voulez-vous, elle a appris a ne pas laisser ses relations amoureuses gâcher sa vie. Jude à toujours fait passer sa petite personne avant ses conquêtes, mais pas avant sa famille, attitude étrange je l'admet, mais censé. La plupart des femmes de notre époque se plaignent de leurs marie, Jude à sûrement pris la bonne décision, enfin c'est ce qu'elle croyait ... Très vite elle s'était rendu compte qu'elle aimait vraiment Andrew, mais que voulez-vous ? La vie n'est pas facile tous les jours, d'ailleurs, Jude le sait bien ça, car une bonne partie de son temps est consacré à ses patients, oui ... Ses patients sont très importants dans la vie de la jeune femme, ce sont des gens qui ont de gros problèmes psychologique et bien évidemment, Jude aime leurs venir en aide. C'est donc pour cela qu'elle est venue ici, au Lordrich Residence, endroit assez lugubre, avouons-le, mais très calme, les patients sont certes, très sympathique avec la jeune femme et ses collègues ? En faite, elle en à vue qu'un seul depuis qu'elle est arrivée ; Sam, Jeune homme tout à fait adorable et très prévenant, il est adorable avec Jude est d'ailleurs elle ne se gêne pas pour lui confier quelques bricoles et puis elle aime discuter des heures avec lui. C'est un peu comme son confident dirons-nous. Mais, revenons-en aux amis de Jude, c'est vrai qu'elle en a pas une masse, c'est peut-être pour ça qu'elle s'attache autant aux patients ...

Dans tous les cas, Jude était maintenant l'une des psychiatre de ce château étrange et mystérieux, il fallait désormais qu'elle accomplie ses tâches quotidiennes. D'ailleurs, il était déjà vingt heures, c'était le moment pour elle d'aller inspecter la salle de repos qui devait normalement être vide à cette heure -ci, car les patients doivent tous regagner leurs cellules à vingt heures pétante. C'est donc avec un énorme sourire que Jude pris la direction de la fameuse salle qui se trouvait non loin de là, c'était une pièce qui disposait d'une télé et de quelques sièges. Ce n'était pas très glorieux, mais assez calme pour détendre les patients qui avaient besoin de repos. Et puis, il faut bien qu'ils se changent les idées.

Jude accélérait de plus en plus entendant quelque chose qui provenait de la salle en question. C'est avec vive allure qu'elle pénétra dans la petite pièce et avec stupeur, elle vit une jeune femme, une jolie brune qui lui tournait le dos. Jude se demandait bien ce qu'elle pouvait faire, était-elle une patiente ? Apparemment oui, sa tenue le prouvait. Avec une douce voix, calme et sereine, Jude annonça ;

« Mademoiselle ? »

L'étrangère pivota alors et se mit face à Jude, la psychiatre vit alors une magnifique jeune femme qui avait des yeux quelques peu en amende. Jude la fixa tout en essayant de lui dire qu'il n'était plus possible de rester ici à cette heure si tardive. Elle allait en douceur afin de ne pas effrayer celle-ci, c'est vrai que tout patients peut être dangereux ....

« Comment-appelle tu ? »

Aujourd’hui n’était sans doute pas une journée comme toutes les autres pour J. L, non non, c’était une journée spéciale, une journée qu’elle ne vivait qu’une fois durant des semaines. Effectivement, aujourd’hui, elle était de bonne humeur, elle souriait, J. L. ne souriait jamais d’habitude, c’est un miracle me direz vous, mais ça lui arrivait de temps en temps, comme si elle avait perdu la mémoire, elle faisait comme si de rien n’était, vivait la vie comme elle le méritait. Une sorte d’effet secondaire à ses médicaments, si seulement ça lui réussissait plus souvent, elle serait déjà dehors en ce moment. Il est vrai que parfois on se demande bien pourquoi des patients sont toujours là alors qu’ils sont guérit, hypocrites de médecins, ils ne pensent qu’à eux x). Il faut croire que tout le long de la journée la belle n’a fait que remonter le morale aux gens, même aux infirmiers qui avaient passés une nuit blanche à cause d’une hystériques qui couraient le long des couloirs en criant qu’elle était poursuivit par le diable, et oui, ça arrive souvent ici … Bref, tout semblait se porter au mieux, elle allait dormir, pour une fois, sereine et sans peur, mais le lendemain, il était fort à parier qu’elle redeviendrait désemparée et sans vie comme avant. Et puis elle y pensait, elle n’avait pas vu Andrew de la journée, c’est sûr qu’après la discussion d’hier, ils n’auraient pas vraiment envi de se revoir pour l’instant.

En fin, l’heure du couvre feu arrivée, Joy n’était pas vraiment prête à être séquestrée encore une fois dans sa chambre, et là, heureusement qu’elle a des amis qui sont prêt à l’aider, elle à réussit à échapper à la garde et à rester encore un peu dehors, elle aurait pu sortir pour ne pas qu’on l’aperçoive mais dehors il faisait un froid de canard. Des écouteurs aux oreilles, elle écoutait en boucle quelques disques qu’avant elle adorait, celui qui devait passer lors de son mariage inclus, quand elle était dans cet état aussi réjoui, penser à son fiancé de la démolissait pas du tout, mais elle n’était pas folle, elle savait très bien ce qui lui arrivait, et attendait le moment où elle serait fin prête à reprendre sa vie et à finir ses études, et ce jour là, elle sera plus rayonnante que jamais, elle l’espérait réellement en tout cas. Quoi que ses espoirs étaient vains puisqu’elle se doutait que son médecin ne la laisserait jamais échapper à cet enfer, ce qui la crispait un peu parce qu’elle se sentait vraiment prête à le faire, pour l’instant du moins.

J. L. n’entendis personne s’approcher, à cause de son I-pod, mais elle se rendit vite compte que quelqu’un se trouvait derrière elle, elle se tournait donc, et apercevait une charmante jeune femme, en blouse blanche, sans doute un autre nouveau psychiatre. En temps normale elle l’aurait envoyé balader, et n’aurait même pas pensé au mot charmante, mais comme dis, elle était de bonne humeur. Elle lui acquiesça donc un léger sourire avant de retirer ses écouteurs, pour mieux discerner sa voix. Au fond de son regard, on pouvait percevoir une légère angoisse, Joy comprit vite de quoi il s’agissait, elle avait sans doute peur qu’elle l’agresse, comme si tout les patients de ce centre avaient la rage, elle prenait garde à ne pas trop s’approcher, et restait sur ses gardes, ce qui amusa légèrement la belle brune puisqu’elle trouvait cela complètement inutile, elle lâcha donc un léger rire avant de se lancer :

« N’ayez pas peur je ne mords pas, je suis sage comme une image, un peu troublée mais pas forcenée »

J. L. avait effectivement entendu parler d’un nouvel arrivant à l’hôpital, mais elle ne se doutait pas une seconde que ce serait une femme. Suite à sa question, elle se redressa sur le canapé et lui sourie de nouveau, oui elle était joyeuse, et on ne la voyait pas souvent dans cet état… La jeune femme essayait aussi de la convaincre de rejoindre sa chambre, elle s’apprêtait à le faire avant son arrivé mais elle ne voulait pas se presser, elle se plaisait bien seule allongée sur un canapé à écouter de la musique. Revenons en à comment elle s’appelait :

« Joy, mais on m’appelle J. L. »

Ensuite elle remarqua bien que sa locutrice regardait étonnamment son I-pod, elle devait sans doute se demander ce qu’une patiente devait en faire, elle n’y avait pas droit, mais c’était un ordre de son médecin de lui en procurer un, oh que oui. Tout en désignant l’objet de la main, la jeune fille poursuivit ce qu’elle avait à dire.

« Le docteur Nichols dit que la musique m’aiderait à mieux me sentir »