LAST GOODNIGHT
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

LAST GOODNIGHT


 
AccueilDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -40%
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 ...
Voir le deal
59.99 €

 

 We all need someone to talk to . Alison

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité




We all need someone to talk to . Alison Empty
MessageSujet: We all need someone to talk to . Alison   We all need someone to talk to . Alison Icon_minitimeMer Aoû 27, 2008 12:50 am

We all need someone to talk to . Alison 113-1
PV. Alison E. Kennedy


    - Samy, pourquoi tu me laisses ici, toute seule ?
    - Je ne te laisses pas toute seule, et c'est pour ton bien. Et ne m'appelle pas comme ça.
    - Mais Samy, je ne veux pas ..
    - Tu seras mieux ici, crois-moi. Je reviendrais te voir souvent. Et s'il te plait arrête de m'appeler comme ça.

    Sam plongea ses yeux dans le regard triste de sa mère. Elle lui sembla soudain si seule, si vulnérable. Il se sentit à cette pensée très mal à l'aise de la laisser ici. Mais il savait qu'il était trop tard pour remettre en question sa décision. Il devait partir pour New York, vivre sa vie à lui, et laisser son passé de côté. Une partie de lui lui disait de rester ici prendre soin de sa mère. Une autre de partir, pour peu-être ne jamais revenir. Dans les deux cas, il savait très bien qu'il aurait des regrets. Mais cette fois-là, il devait faire ce que serait le mieux. Et puis, entre lui et sa mère, le plus apte à déterminer le meilleur étant sans doute lui, même s'il n'avait aucune véritable expérience dans le fait de prendre des décisions décisives. Un long silence s'était installé entre eux. Sam savait très bien que c'était un signe qu'il était temps pour lui de partir. Alors il se leva lentement, s'approcha de sa mère pour lui déposer un baiser sur la joue. Il ne la regarda qu'une seconde, mais c'est seconde lui suffisait amplement pour savoir qu'elle était en état de détresse. Il hésita une seconde, mais se dirigea quand même vers la porte, sans regarder derrière. Il savait que ça briserait le cœur de celle-ci, de le voir partir comme de voir son père à lui partir quelques années plus tôt. Il espérait qu'un jour elle puisse enfin comprendre pourquoi il partait. Il n'était pas sorti de la pièce qu'il l'entendait déjà l'appeler dans des cris stridents de tristesse. N'osant pas se retourner, il prenait le chemin de la sortie, la voix de sa mère le hantant.

    Sam ouvrit les yeux brusquement. Il se leva doucement, la respiration haletante. Un rêve. Encore ce même souvenir dont il rêvait presque chaque soir depuis son départ. Il jeta un œil à la petite horloge perché au mur. Il était huit heures. Si il se fiait à l'heure, il était légèrement en retard, mais rien d'alarmant. Il savait bien qu'il n'y aurait aucune conséquences au fait d'arriver avec une vingtaine de minutes plus tard. Personne ne s'en apercevrait. Après s'être douché et habillé, il sortit de sa chambre pour se diriger vers son bureau, juste à côté de celui du docteur Callbury. Il jeta un oeil dans son bureau, pour lui dire bonjour, mais elle n'y était pas. Elle devait sans doute être en train de s'occuper d'un patient. Alors qu'il s'apprêtait à entrer dans son bureau, un des infirmiers lui saisit le bras et lui parla.

    - Qu'est-ce que tu fiches encore ici ?
    - Enfin, je travaille ici.
    - Non, je veux dire qu'est ce que tu fais ici. Tu es supposé être en thérapie avec Kennedy.
    - J'avais complètement oublié ! J'y vais tout de suite.

    Sam entra en trombe dans son bureau et saisit le dossier qui se trouvait sur la pile de paperasse. Il marcha d'un pas rapide vers les salles de thérapie de la résidence. En route, il observa un peu le dossier. « Alison Elisabeth Kennedy, 21 ans, atteinte de trouble d'anxiété généralisé. À Lordrich depuis déjà quelques mois. » Il lut rapidement le reste du dossier, tout en marchant. Un cas dur, on dirait bien. Quand il pensait qu'on lui avait confié, à lui, son cas, il avait l'impression d'être mis au défi. Mais il ne trouvait pas le jeu très drôle, puisque il aurait préféré que la jeune femme soit confié à quelqu'un d'expérience, qui puisse réellement l'aider. Maintenant, il devait être trop tard, puisque il ne pouvait pas la laisser tomber. Déjà qu'il était en retard d'une bonne dizaine de minutes, il n'allait pas se défiler en plus. Quel manque de professionnalisme. Arriver en retard à une thérapie que lui-même était supposé gérer. Enfin. Le jeune homme arriva enfin au niveau de la salle qui lui était réservé pour rencontrer ses patients. Il y cogna doucement, devinant qu'elle devait sans doute déjà s'y trouver. N'attendant pas la réponse, il entra. Il se trouva presque face à la jeune femme, assise sur l'un des deux fauteuils qui étaient posé au centre de la pièce. Avant de prendre la parole, il s'assit sur le deuxième fauteuil, se trouvant en face d'elle. Il la regarda, puis lui dit d'une voix douce ;

    - Bonjour Alison. Je suis le docteur Graham. Sam Graham. Je serais ton nouveau psychiatre. Mais ça, tu as dû déjà le deviner.
Revenir en haut Aller en bas
 
We all need someone to talk to . Alison
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Alison E. Kennedy

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
LAST GOODNIGHT :: Vidange: ancien forum. :: Files Corner-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser