« for some reason I can't explain » | livia SWANN

NOM & PRÉNOM : Livia Rosalie Swann
AGE : 24 ans
DATE DE NAISSANCE : 18 avril 1984
NATIONALITÉ : Américaine
ORIGINES : Américaines et anglaises
STATUT DANS LE CENTRE : Infirmière

GROUPE : Les infirmiers
SURNOM : Amélie, Ellie, Amémé - Hysteriatic
VOTRE AGE : 15 ans
AVEZ VOUS LU LE RÈGLEMENT : BRL
OÙ AVEZ VOUS EU LE FORUM ? : Une amie
COMMENTAIRES : L'idée me plait beaucoup & très joli design (:
AVATAR Amber Heard <3

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« PARLEZ MOI UN PEU DE VOUS... COMMENT ÉTAIT VOTRE ENFANCE, VOTRE FAMILLE ? »

Et bien, tout à commencé il y a 24 ans, le jour de ma naissance. A vrai dire, cela remonte même avant ma naissance, le jour où mes parents se sont rencontrés. Ma mère, Alicia Hemingway, avait 21 ans quand elle a connu son futur mari, James Swann. Cela remonte à quelques années, et ma mère vivait encore à Charleston, la ville dans laquelle je suis née. Elle était à l'école d'infirmière, et fessait un stage dans un hôpital, où mon père venait d'être engager en tant que psychologue ▬ à croire que c'est une tradition dans la famille. Ils se sont tout de suite appréciés, le coup de foudre, parait-il. Alicia était une jeune femme pleine d'ambition et qui mordait la vie à pleine dent. Quand à mon père, c'était un homme plutôt rêveur et assez distant, mais quelqu'un de très gentil. Quatre ans plus tard, je venais au monde au sein d'une petite famille heureuse mais soucieuse. En effet, peu après ma naissance, mon père fut diagnostiqué d'un cancer des poumons. Malheureusement, malgré un début de traitement, le cancer s'étendit et il décéda l'année de mes 5 ans. Il ne me manque pas beaucoup, si vous voulez tout savoir, je n'ai pas vraiment eu le temps d'apprécier sa compagnie mais je dois dire que c'est surtout l'image d'un vrai père qui m'a manqué au fil des années... Après ça, ce ne fut pas très facile, d'après les vagues souvenirs que j'en ai. Ma mère tomba dans la dépression et elle perdit son job. Elle réussit néanmoins à retrouver un visage normal et non creusé par le manque de sommeil ou l'anxiété. Mise à part un sérieux penchant pour l'alcool, elle ne garda pas beaucoup de séquelles visibles de cette dépression. Elle réussit à trouver un modeste boulot de serveuse et nous déménageâmes, afin de prendre place dans un studio au-dessus du bar où elle travaillait. Je n'avais jamais vécut dans le luxe, même avec un père psychologue, et cette période de ma vie se passa à un âge si jeune que je ne fus pas bien difficile à vivre. J'allais à l'école, et quand je rentrais le soir, j'apprenais à me nourrir seule, grâce à des plats surgelés ou tout prêt, je fessais mes devoirs en petite fille sérieuse, puis j'allais me coucher à une heure décente. Je me réveillais aux alentours de minuit, entendant ma mère qui rentrait du travail (la chambre du studio était pour elle, je dormais à l'époque sur le canapé du "salon") et je retrouvais les traces de son passage le matin; une nouvelle bouteille dégageant une odeur forte mais vide. Et je me préparais pour aller à l'école, puis je rentrais en fin d'après-midi. Une routine qui dura environ 5 ans, jusqu'au jour où ma mère rencontra son nouveau petit ami. Il s'appelait Charlie Winston,il était riche et de passage dans le coin pour affaires. En à peine un an, nous emménagions dans sa belle maison à Jacksonville, et nos vies prenaient un nouveau tournant...

« COMMENT C'EST DÉROULÉ CETTE PÉRIODE DE VOTRE NOUVELLE VIE ? »

Cette période qu'on appelle communément adolescence, si je ne me trompe pas. J'avais alors 12 ans, j'approchais plus des 13 même. Là encore, je n'étais pas trop difficile à vivre, j'étais une jeune fille sans problèmes. L'ambition de devenir infirmière commençait à naitre en moi, mais pas vraiment pour suivre les traces de ma mère, non, surtout pour me sentir utile je crois bien. Je ne passais pas beaucoup de temps avec mon beau-père, et j'avais l'impression que ma mère était assez heureuse, même si il me semblait par fois qu'elle était épuisé, comme à l'époque de son alcoolisme. Peu après mon quatorzième anniversaire, je me rendis compte des regards qu'on tournait vers moi dans la rue. Je ne l'avais pas vraiment remarqué, mais j'étais en avance sur la plupart des filles de mon âge. J'étais belle et j'avais déjà le corps d'une jeune femme, et je ne dis pas ça par vanité, je n'ai jamais été superficielle. Je fessais d'ailleurs plus que mon âge, et je sentais que j'avais changé, essentiellement par rapport aux regards des autres, surtout des garçons et même des hommes. Charlie avait aussi changé de comportement à mon égard, il me regardait avec une lueur assez mauvaise, traductrice de l'envie et du désir, chose que je ne connaissais pas vraiment. C'est à ce moment là qu'il devient violent avec moi, peut-être parce qu'il ne pouvait pas me posséder justement, parce que j'étais sa belle-fille. Mais j'étais assez ignorante dans mon genre, et je ne comprenais pas ce genre de choses. Ma mère fessait comme si de rien était, comme si c'était parfaitement normale que sa fille se fasse jeter contre un mur ou frapper violemment. Au fond, je suis sur qu'elle m'aimait, et encore aujourd'hui, mais je pense sincèrement qu'elle n'avait aucune envie de retomber au fond du gouffre ou de se faire frapper à son tour. Mes bleus et mes blessures furent de plus en plus difficile à camoufler, mais Charlie fessait toujours attention à ne pas toucher mon visage, même si il dérapa une fois, le jour où il me mit une claque si violente que je faillis m'évanouir. J'aurais surement aimé être inconsciente, ne pas sentir la douleur alors que je n'avais jamais été méchante ou quoi que ce soit. Je ne comprenais pas pourquoi je devais subir ça, mais finalement, ce n'était pas bien dur à trouver. J'avais un corps désirable et très attirant, et je crois qu'il m'en voulait à cause de ça, car lui n'avait pas le droit de le toucher, alors il préférait le détruire. Cela dura pendant deux ans, puis je passa mon permis, et une fois obtenue, je fis mes valises et partit sans prévenir.

« ET QU'AVEZ VOUS FAIT, APRÈS CETTE DOULOUREUSE PÉRIODE ? »

Mentalement, je m'étais endurcie. Finie les années d'insouciance et d'incompréhension , tout était bien clair dans mon esprit. Et puis, je m'étais renfermé sur moi-même, aujourd'hui encore, on me reproche souvent d'être assez compliquée et distante. Je débarquais au Texas, chez ma tante, la sœur de mon père, que je n'avais pas vu depuis au moins 5 ans. Elle résidait à Arlington et c'était la seule personne qui m'était venue à l'esprit quand j'avais pensé à un hébergement. Je connaissais aussi l'existence d'une école d'infirmier près de chez elle, ce qui avait renforcé mon choix. Heureusement, elle fut heureuse de m'accueillir chez elle et m'aida à reprendre ma scolarité en cours de route. Je ne posais pas de problèmes et je travaillais dure pour réussir mes études. Mais un évènement insoupçonné me laissa quelques séquelles. Ma tante avait eu la mauvaise idée d'appeler ma mère pou l'invitait à la remise des diplômes ▬ je ne lui avais jamais expliqué la raison de ma venue chez elle ▬ et ce fut Charlie qui tomba sur le message. Je vous laisse deviner ce que j'ai pu ressentir quand je l'ai vu m'attendre devant chez ma tante, alors que je rentrais d'une soirée entre amis. Il n'avait pas l'air d'avoir changé, il n'avait pas changé. Il me traita de tout les noms ▬ et plus particulièrement de trainée ▬ en me fessant comprendre que je n'aurais jamais du partir de la maison et que je n'avais pas intérêt à parler sur quoi que ce soit. Il me força à monter dans sa voiture, inutile de préciser que j'étais tétanisée, puis me relâcha, moins d'une heure plus tard, me laissant dans une ruelle, mes vêtements déchirés et mon corps souillé. Finalement, il avait finit par obtenir ce qu'il avait toujours voulu, moi. Ce fut inutile de cacher ce qui m'était arrivé à ma tante, je n'avais pas de change et j'étais obligé de rentrer chez moi. Je ne pus dire l'identité de mon agresseur et je ne porta pas plainte, je ne voulais qu'une chose, oublier. Je réussis cela grâce à une chose, les anti-depresseur. J'y resta accro pendant un an et demi, alors que j'avais commencé l'école d'infirmiers puis je finit par réussir à me soigner, pour reprendre une existence quasi-normale.

« FINALEMENT, POURQUOI DÉSIRER VOUS DEVENIR INFIRMIÈRE DANS NOTRE CENTRE ? »

Je ne vous cache pas que j'ai eu d'autres opportunités et que j'aurais pu trouver un travail plus près du Texas, mais j'avais besoin de changement. Et puis, j'ai appris qu'un ami à moi, rencontré lors de mes années à l'école d'infirmiers, était venu travailler ici. Malgré ce que je vous ai raconter et ce qu'on pourrait croire, je ne suis pas déranger psychologiquement mais j'ai envie d'apporter mon soutien à ce centre, qui soigne les gens malade mentalement. Et puis, ce centre vient de réouvrir, alors je pense pouvoir m'intégrer facilement dans l'équipe médicale et j'espère faire mes preuves rapidement... Mais ce que je veut, c'est repartir à zéro et changer d'air !

Bienvenue ma bitch.
Bonne présentation. Validée, tu peux poster.

Merci ma mousquetonne

C'est bon tu as édité ? Je peux l'archiver ?

Oui, merci d'avoir attendu, tu peux archiver maintenant <3